Discours de politique Général de Ayrault: l'Austérité comme seule perspective

Publié le par jeunesfg37

 

La déclaration de politique générale du premier ministre Jean-Marc Ayrault a surtout consisté a développer les 60 mesures de François Hollande. Mais tout est soumis à une exigence : réduire l’endettement public avec l’annonce d’une loi de programmation des dépenses publiques pour un retour à l’équilibre en 2017.

 

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En se félicitant de l’issue du dernier sommet européen de Bruxelles, qualifié de tournant positif, et en annonçant que le Parlement serait appelé à ratifier le nouveau traité européen, tout en n’en fixant pas la date, le premier ministre abandonne donc l’engagement du président de la République de renégocier le coeur du traité "austéritaire". Il rejette par là même toute possibilité de convocation d’un référendum pour donner la parole aux français à ce sujet.
 
Par ailleurs aucun engagement précis n’est annoncé contre les licenciements boursiers et la possibilité de préemption d’entreprises fermées alors qu’il existe des repreneurs intéressés.

 

Après l’absence de véritable revalorisation du SMIC, l’abdication devant les lobbies pétroliers en Guyane, il était donc impossible d’approuver cette déclaration sans renier les propositions que le Front de Gauche a porté tout au long des campagnes présidentielle et législatives.

 

 

 

 

 

 

Le gouvernement Ayrault vient de révéler les décisions, niées la semaine dernière par François Hollande. 

 

Pour compenser les futures embauches dans l’éducation, la police et la justice, le gouvernement serre la vis de tous les autres ministères.

 

Ce sont 2 fonctionnaires partant à la retraite sur 3 qui ne seront plus remplacés et des budgets de fonctionnement considérablement rognés. Ce qu’il reste de l’état social en prend ainsi un coup. Cette comptabilité mortifère ne prend aucunement en compte les besoins des citoyens.

 

A quelle logique répond cette politique ? Au respect de la règle d’or des 3% de déficit imposée par le Traité de Lisbonne.

 

Le gouvernement socialiste préfère ainsi rassurer des marchés à l’appétit insatiable que défendre l’intérêt général.

 

Cette politique nous mènera à la récession généralisée aussi sûrement qu’elle a conduit à la défaite les gouvernements socialistes de Papandréou ou Zapatero.

 

Nous ne serons jamais solidaires d’une telle logique. Elle renforce la nécessité d’un Front de Gauche clairement autonome de la majorité gouvernementale.

 

D’où qu’elle vienne le Front de Gauche s’opposera dans les mois à venir à l’austérité.


Publié dans Veille politique

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